samedi 18 mai 2019

Je n'avais pas vu la même chose qu'eux...

Minerve

Minerve
Miverve - 1210

Ô Minerve, antique déesse
La Malvoisine est en liesse
Le mur du puits s’est écroulé
Sous les coups lourds de ses boulets

Ô Minerve, antique déesse
Vois notre soif et notre ivresse
Il n’est plus au fond des tonneaux
Que du vin aigre et nulles eaux


Ô Minerve, antique déesse
Nous te prions par cette messe
Tes fils, ta ville et ton esprit
Mourront ensemble en un seul cri

Ô Minerve, antique déesse
Entends-tu ? Notre dieu nous délaisse
Et baptisés ou consolés
Il n’y aura qu’un seul mausolée

Ô Minerve, antique déesse
Regarde, les bûchers se dressent
Combien seront-ils au matin
A mourir droits comme des saints ?

Minerve
http://cessenon.centerblog.net/3094824-Minerve-1210#c4370357

https://i2.wp.com/lesventsnousportent.com/wp-content/uploads/2017/04/beau-village-minerve-voyage-france-44.jpg?resize=1070%2C713

mercredi 15 mai 2019

lundi 13 mai 2019

D'illustres inconnus


D'illustres inconnues et inconnus se photographiaient devant cette affiche. 
(photo St-Tropez mai 2018)

Morphine

morphine



























Mon épaule droite atterrit la première sur la glace dans un bruit de vaisselle cassée. Je trimbale une vieille blessure à cette épaule, et si elle se ravive, mon beau rêve s'arrête là, sur ce glacier paumé, à 800 kms du but et à des années lumières de toute vie humaine.
Ensuite, tout semble se dérouler au ralenti, comme dans la dernière scène d'un film avant le générique. Le vacarme redouble autour de moi, le blizzard hurle à la mort, la neige commence à me recouvrir de son linceul. Je gis sur la glace, sonné pour le compte. Je n'entends rien, je ne vois rien, je ne sens rien, même plus le froid, que ce poignard planté dans mon épaule. Étalé sur le flanc, j'essaye de bouger mon bras. En vain. Je ne parviens même pas à serrer le poing. Cette fois, c'est fini.
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Avec mon épaule en vrac, je parviens tant bien que mal à monter ma tente. Le bilan de la journée est apocalyptique : un ski cassé, mon cerf-volant crevé, le bras droit en compote. Curieusement, ma première pensée consiste à me dire que je vais garder mes mésaventures pour moi afin de ne pas inquiéter mes proches.
Mon épaule me fait tellement souffrir que je n'arrive pas à allumer mon réchaud avec une allumette pour faire fondre la glace. Je suis obligé d'utiliser mon briquet que j'ai préalablement réchauffé sous mes aisselles. L'articulation de ma clavicule est bousillée, les muscles de l'épaule écrasés par les chocs successifs, l'os probablement fissuré au regard de la douleur, un vrai coup de couteau. J'ai des comprimés de morphine avec moi. J'en prends une rasade. La douleur s'estompe laissant la place à un cafard irrépressible. Ce soir-là, je m'endors en pleurant comme un gamin. Je n'ai même pas la force de tenir une allumette entre mes doigts comment pourrais-je remorquer mon traîneau de 170 kgs sur plus de 700 kms ?
J'ai mal dormi et la tempête est toujours là. Je bois mon cappuccino en tremblant parce que j'ai l'impression que le blizzard va finir son ouvrage et arracher ma tente. Sous l'effet de la morphine j'entends comme une voix dans ses rugissements sauvages : "Ici, c'est moi qui décide, toi, tu ne pèses rien... Si je veux, dans cinq minutes, tu es mort..."
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Jusqu'au soir, je me consacre aux tâches domestiques qui me prennent un temps fou avec mon bras en écharpe. J'ai immobilisé mon épaule à l'aide d'un bandage. J'alterne les prises de morphine avec un autre analgésique moins puissant car, depuis hier, je suis vraiment dans les vapes, j'ai l'impression de délirer un peu.
(Mike Horn reprend alors le ski-kite en utilisant son seul bras valide)
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Diminuer encore la morphine parce qu'à plusieurs reprises, aujourd'hui, j'ai eu l'impression de voler... Et me taper un bon gueuleton pour fêter ça, même si je dois mettre 2 heures à faire fondre la glace !
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J'apprends à vivre avec ma douleur. Je me motive en pensant à tous ces gens qui souffrent d'un mal chronique et qui finissent par cohabiter avec cette douleur. Certes, la plupart ne charrient pas un traîneau de plomb sur les glaciers du bout du monde. Mais leur exemple m'aide à me sentir moins seul.

Mike Horn - L'Antarctique le rêve d'une vie

dimanche 12 mai 2019

Tente tout confort ! ;-)

tout confort
Deux jours après être parti du Pôle et au terme de 8 heures de ski-kite, l'extrémité de mes membres inférieurs se comporte comme une partie indépendante du reste de mon corps. Et de mon cerveau. Je ne sens presque plus rien. Autrement dit, mes orteils et mes pieds sont en train de geler. J'ai déjà vécu ce processus. Au début, le froid provoque des douleurs insupportables. Puis les coups d'épée se font moins tranchants, la torture cesse et l'on se dit que ça va mieux. En réalité, c'est là que ça va très mal. Les nerfs ne sont plus sensibles car le gel a fait son oeuvre. Ensuite, il n'y a plus qu'à réchauffer tout ça au bain-marie et l'on est sûr d'y laisser ses orteils.

Mike Horn - L'Antarctique le rêve d'une vie
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Et une pensée pour les personnes qui souffrent de neuropathies.

Une idée

idée
Au moment de défaire la sangle du milieu, je découvre une déchirure béante sur le côté de la toile… Même pas à l’endroit où j’avais recousu la bâche quelques jours plus tôt. Non, juste à côté de la sangle. Sûrement qu’il y a dû y avoir un frottement avec la partie de saute-mouton qu’on a faite aujourd’hui, un peu d’usure aussi, enfin je n’en sais rien, je m’en fous, la catastrophe est actée : tout le matériel dont j’ai besoin pour me faire la bouffe a glissé du sac de couchage et a été éjecté du traîneau sans que j’aie la moindre idée du moment et de l’endroit où ça s’est passé. On a été bien secoués, mais je n’ai pas eu d’accident, la luge ne s’est pas retournée une seule fois.
Je suis tellement sonné que mon premier réflexe est de remonter à pied le sillage de mon traîneau pour vérifier si je n’ai pas perdu ma précieuse cargaison à proximité de mon campement. Je marche deux ou trois cents mètres comme ça, dans un brouillard floconneux, en titubant comme un zombie, avant de me rendre à la raison. Je ne vais quand même pas refaire tout le chemin à l’envers, deux cent trente kilomètres en ligne droite, plus de deux cent soixante en tenant compte de mon slalom, alors que le vent est déjà en train de recouvrir mes propres traces… Cinq cents kilomètres aller-retour sans aucune garantie de succès, c’est une fantaisie que je ne peux pas m’offrir, vu mon problème de calendrier.
Je retourne m’abriter sous ma tente. Là, pendant quelques minutes, je remâche encore les événements, je tente de reconstituer mon parcours, je me parle tout seul. « Je suis sûr que c’est tombé vers le kilomètre 160, je me rappelle, c’était bourré de sastrugi… Faut que j’y retourne… Oui mais non, ce n’est pas raisonnable… » En fait, cette histoire me rend fou. Ce n’est pas tant la perte de mon réchaud qui me met dans cet état : j’en ai un de rechange, même s’il n’a rien à voir avec l’original. Ma tasse, ma cuillère en plastique incassable, mon couteau de poche ? Ennuyeux, mais je n’étais pas parti, non plus, pour postuler à un concours de maintien et de savoir-vivre : je peux manger avec les doigts. Mais ma casserole ! Impossible d’en faire le deuil… Avec son réchaud intégré, elle parcourt le monde avec moi depuis près de quinze ans. Une unité de cuisson complète, faite sur mesure, sans aucune déperdition de chaleur… L’outil indispensable, avec sa grande contenance, quand il s’agit de faire bouillir cinq litres de glace sans que ça dure la nuit entière. Et là, qu’est-ce qu’il me reste ? Un réchaud de campeur du dimanche avec sa flamme qui chancelle au premier éternuement et rien à mettre dessus pour me faire à manger !
Je regarde l’heure : minuit passé. Au moins, je n’ai pas perdu mon téléphone satellite. Faut que j’appelle les filles pour leur souhaiter la bonne année. Annika est chez des amis pour l’occasion. Je suis tellement sous le choc que je ne lui cache rien de ma mésaventure.
— Sinon, j’ai perdu toute ma popote aujourd’hui, le réchaud avec la casserole…
— Oh ! non, paps, ce n’est pas vrai…
— Si, si… Je ne sais pas encore comment je vais faire, mais je suis sûr que je vais trouver…
Dès que je raccroche, je regrette mes paroles. Je n’aurais jamais dû lui raconter ça alors qu’elle était en train de s’amuser avec ses copains. Dans sa voix, j’ai senti comme des sanglots qu’elle cherchait à réprimer. Elle sait mieux que quiconque ce que cette perte signifie pour moi. Plus tard, elle m’avouera que ce soir-là, elle avait pensé que j’avais presque un pied dans la tombe.
Pas tout à fait, quand même. Ce coup de fil m’a aidé à reprendre mes esprits. Je retourne à mon traîneau, je sors de leur sac mon réchaud de secours, ma trousse de bricolage, une pompe d’amorçage et une recharge de fuel. Dans la tente, je bidouille un peu les pas de vis du réchaud pour pouvoir brancher l’alimentation, je tends mon briquet : ça marche. Maintenant, je sais comment m’y prendre. Je vais me servir de mon grand Thermos, celui de 1,5 litre, mettre de la neige dedans, et puisque je ne peux rien poser sur mon réchaud, je le maintiendrai au-dessus de la flamme jusqu’à ce que l’eau bouille. Ça me ramènera un peu au temps des cavernes, il va falloir répéter l’opération plusieurs fois avant de savourer mon couscous, mais, au moins, je suis sauvé.
La Thermos est conçue pour conserver le froid aussi bien que la chaleur. Elle possède une double paroi et l’isolation se crée par l’air circulant entre ses deux parois, comme un double vitrage. Je fourre la neige à l’intérieur et je la tiens donc au-dessus de la flamme pendant dix minutes. J’ouvre la Thermos. De la neige. La paroi extérieure me crame les doigts, mais l’intérieur est trop isolé : ça ne chauffe pas.
J’engloutis une barre chocolatée d’une seule bouchée, je commence vraiment à avoir très soif. La situation n’est pas désespérée, mais elle commence à devenir critique. J’ai remarqué que c’est souvent là que je donne le meilleur de moi-même.
Je crois que j’ai une idée.

Mike Horn - L'Antarctique le rêve d'une vie

Aide-toi et le ciel t'aidera

ongles
Quand j'enlève mes chaussures, j'entends les os qui craquent. Je chausse du 45, mais j'ai l'impression d'extirper mes pieds d'une taille 28. Mes orteils sont à moitié gelés, leurs ongles fendus et noirâtres. Ça saigne à l'extérieur et à l'intérieur. Partout, les veines éclatent. La douleur, semblable à des coups de marteau, est à la limite du supportable. Il faut que je trouve un moyen de drainer, ne serait-ce que provisoirement, ces œdèmes.
Vu que je n'ai pas à ma disposition l'attirail d'un médecin urgentiste, je décide d'utiliser, en guise de sonde, la mèche de ma perceuse à main, celle qui m'a permis de déplacer mes fixations de skis. L'intervention est simple, il suffit de serrer les dents. Je passe au travers de l'ongle comme si j'enfonçais un tire-bouchon, je traverse la chair en vissant dans le sens des aiguilles d'une montre et, quand j'atteins l’œdème, j'attends qu'un filet nauséabond s'écoule le long de mon gros orteil. Ça pique bien, ça pue pas mal, mais ça soulage ! Pour les autres orteils, je troque mon instrument de torture par une grande aiguille avec laquelle je perce plusieurs orifices dans chaque ongle. Je n'ai pas fait médecine, mais je sais bricoler. En répétant l'opération à intervalles réguliers, j'ai une chance que mes pieds ne ressemblent pas à des ballons de basket à la fin du voyage.

Mike Horn - L'Antarctique le rêve d'une vie

La douleur, frontière ultime ?

muscles
D'un coup, la température a chuté et le vent gelé refroidit mon corps. En cessant de transpirer, je peux dépenser beaucoup plus d’énergie. Dès que la sueur dégouline, il faut gérer en permanence sa température interne, se découvrir, c'est sans fin parce que la transpiration gèle et les vêtements perdent leur capacité à réchauffer le corps. Mais là, dans ce tourbillon de neige et de glace, je n'amuse pas le terrain. D'expérience, je sais que que si je ne compte que sur mes muscles pour tracter mon traîneau, je n'en verrai jamais le bout. Il faut que je tracte mon attelage avec la tête et avec le cœur. La force de la volonté est tellement supérieure à celle des biceps, des reins et des jambes, fussent-ils ceux d'un athlète. On peut repousser très loin les limites de son corps. La douleur n'est pas une frontière ultime. C'est juste une porte qu'il faut oser franchir quand les conditions l'exigent. Ensuite, on ne souffre pas de plus en plus. C'est presque l'inverse. On s'habitue. On laisse la douleur derrière soi. On ignore le froid, la fatigue, les blessures. Ce n'est plus un cap insurpassable, juste une manière de vivre. Ce jour-là, je finis d'abattre mes 14 heures de boulot réglementaires avec le sentiment du devoir accompli, car en dépit de mes galères, j'ai réussi à parcourir plus d'une quarantaine de kilomètres. Il est temps de m'occuper de mon mollet éperonné par le bâton de ski. La pointe s'est enfoncée profond dans la chair. Je nettoie, je prends l’agrafeuse et je referme la plaie en trois clics.

Mike Horn - L'Antarctique le rêve d'une vie

samedi 11 mai 2019

Vis pour deux


Je m'accorde une pause pour me décontracter les jambes. Je scrute le ciel pour observer le mouvement des nuages. Et là, j'aperçois un truc incroyable. Un truc qui n'arrive jamais sur cette immense étendue glacée, à plus de 600 kms des côtes. Un oiseau ! Un petit oiseau noir, je ne sais même pas de quelle espèce ! Il sort de nulle part, il est bien réel puisqu'il tournoie pendant quelques secondes au-dessus de ma tête. Je suis choqué. Je voudrais le prendre en photo, mais je n'arrive pas à mettre la main sur mon appareil, dans la poche de ma parka. Qu'est-ce qu'il fait là ? De quoi se nourrit-il ? L'hiver pétrifie la vie. Il n'y a personne dans ce désert de glace, aucun être humain, aucun animal. Il n'y a que moi. Moi et mon ombre.
Et si c'était une hallucination ? Ça m'est déjà arrivé au sommet du Gasherbrum, au Pakistan, ou du Makalu, au Népal, quand, à 8000 mètres, le cerveau manque cruellement d'oxygène. J'ai vu plein de choses étranges qui volaient autour de moi, des chiens à 5 pattes, des femmes en bikini... Mais là, je ne suis qu'à 3200 mètres d'altitude. Je ne rêve pas. Je suis fatigué, mais j'ai encore quelques neurones qui fonctionnent.
L'oiseau fait encore deux ou trois boucles dans l'azur puis, d'un simple claquement d'aile, il prend la direction de l'ouest. Je suis beaucoup moins pieux que ma mère, mais je crois aux forces spirituelles. Je me dis que cet oiseau n'a pas pu s'aventurer jusqu'ici par hasard. C'est forcément un message qu'on m'adresse. Un signe de là-haut. Un signe de Cathy. Je rechausse mes skis, j'attache mon traîneau. C'est décidé, je vais suivre l'oiseau. Je pars vers l'ouest...

Mike Horn - L'Antarctique le rêve d'une vie

vendredi 10 mai 2019

Les rênes de Pégase

J'ai repris mon chemin de croix depuis quatre ou cinq heures quand, ô miracle, une brise du nord est se met à siffler à mes oreilles. Je suis tellement pressé de profiter de l'aubaine que je choisis de garder mes peaux de phoque. Avec ce vent de quinze kilomètres à l'heure, je ne vais pas m'envoler, ni même glisser. Disons que je vais "glissoter". Je sors ma plus grande voile, je m'emmêle un peu en déroulant les lignes de 60 mètres tellement je suis excité, et je commence à me laisser tracter. Ça ne dure que 3 heures, j'avance à la vitesses d'une ménagère poussant son Caddie au supermarché mais, par rapport à ce que j'ai vécu, j'ai l'impression de passer la surmultipliée.
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Sans entrer dans les détails techniques, on pourrait comparer mon cerf-volant à une sorte de cheval galopant dans le ciel tandis que moi j’actionne les rênes de Pégase en jouant avec ses câbles. Là il s'agit seulement de donner du mou à la voile et de ralentir l'allure petit à petit afin d'éviter que mon traîneau ne me percute. Rien que du classique. Enfin presque.
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C'est comme si j'étais un type qui roule à fond, sans freins ni volant.
Je lâche la barre de contrôle. Aussitôt, je me retrouve dans la posture du pantin désarticulé. La voile accrochée à l'avant de mon harnais me tire dans un sens, le traîneau, accroché 20 mètres en arrière, dans un autre. Et moi, je suis traîné sur la glace, écartelé, vaincu. Enfin, pas tout à fait. Je me cramponne au Kevlar qui me relie à la luge et je tente de toutes mes forces de la ramener vers moi pour la fixer directement à la barre du ski-kite. Deux quintaux et demi à bout de bras en se faisant malaxer l'échine par les congères de glace.
Oh hisse ! C'est fait. Maintenant, j'arrive à me détacher de la voile. Enfin. Mais ce n'est pas terminé. Le traîneau et le cerf-volant désormais solidaires, se font la malle. Je les rattrape, je bondis sur la luge et je la retourne. Au passage, un bâton de ski de rechange, sanglé sur un côté du traîneau, me rentre dans le mollet droit. Un détail. L'essentiel, c'est qu'avec la luge retournée à ses basques, mon aile de ski-kite fait moins la maline. Trop de résistance. Elle tire encore un peu, mais c'est un jeu d'enfant de la plaquer au sol et d'immobiliser mon attelage en folie.

Mike Horn - L'Antarctique, le rêve d'une vie



mercredi 8 mai 2019

Un rêve d'enfant

Mike Horn L'Antarctique le rêve d'une vie
























                    Sur le papier, les choses sont claires. Dans la réalité, je ne sais quasiment rien de ce qui m'attend, je sais juste que tout le monde me prédit l'enfer. Je n'ai peut-être que dix pour cent des réponses à tous les problèmes qui se poseront à moi, mais, à mes yeux, c'est amplement suffisant pour me lancer dans l'aventure. Les quatre vingt dix pour cent restants me viendront tout seuls dans l'adversité.
J'ai toujours raisonné comme ça. C'est le mystère qui fait le sel de ma vie d'explorateur. Comment vais-je réagir ? Jusqu'où puis-je me surpasser ? "Si tes rêves ne te font pas peur, c'est qu'ils ne sont pas assez grands", m'a dit un jour mon père. C'est toujours ma devise. Le danger ne me paralyse pas, il me transcende. Et pourtant, je n'ai rien d'un surhomme. Chez moi comme chez les autres, tout se passe dans la tête. Chacun de nous possède, au fond de lui, des ressources insoupçonnées. Il suffit de savoir les dénicher sous la couche de poussière où elles dépérissent. J'aimerais bien être Superman, j'aimerais bien être doté de supers-pouvoirs qui me rendraient invincible. Ce n'est pas le cas. Honnêtement, dans la vraie vie, je suis nul, je ne sais rien faire... Au fond, la seule chose que je fais bien, c'est survivre...
Mike Horn - Le rêve d'une vie
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Après le décès de son épouse, ses deux filles (jeunes adultes) poussent Mike Horn à partir en Antarctique. Le voir rester à la maison pour s'occuper d'elles ne leur convient pas, elles lui demandent de rester tel qu'il a toujours été : un explorateur. 
Avant de mourir, son épouse lui avait demandé de vivre pour deux.
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Mike Horn est âgé d'une cinquantaine d'années. Il est né en Afrique du Sud et vit en Suisse. Même s'il est en forme, il n'a plus un corps de 30 ans pour survivre à cette aventure !..

mardi 7 mai 2019

Ceci n'est pas une maquette

cueillette
Pot de yaourt des bois (en plastique)... Cueilli et jeté dans une poubelle qui d'ailleurs n'était pas très éloignée. 

lundi 6 mai 2019

Troncs

cylindre










cylindre

Sculpture :Arlette et Marc SIMON
Parc Cévenol avril 2019

Dernière photo Utopie dans la forêt - La Chine - Parc Cévenol - avril 2019


dimanche 5 mai 2019

Captifs dans un cylindre ?

Chambon sur Lignon  avril 2019L'air doit être vicié à l'intérieur...
Chambon sur Lignon avril 2019
Les 2 photos ci-dessus ont été prises au Chambon sur Lignon (Utopie dans la forêt - La Chine - avril 2019) Sculptures : Arlette et Marc SIMON
http://www.leparisien.fr/faits-divers/explosions-incendies-coups-de-grisou-en-chine-le-fleau-des-catastrophes-industrielles-21-03-2019-8037015.php

Et aujourd’hui j'ai cette info sur mon portail orange... https://actu.orange.fr/societe/videos/29-mineurs-perdent-la-vie-dans-un-coup-de-grisou-en-chine-CNT000001945OB.html
pourtant cet accident semble dater de 2011.

https://www.parismatch.com/Actu/International/Chine-un-accident-dans-une-mine-fait-21-morts-1584388

 biennale design St-Etienne avril 2019
Et cette dernière photo a été prise à la Biennale du design de St-Etienne - avril 2019
Ce cylindre ressemble à une artère !... Mais là encore, je n'ai pas lu l'explication ! Ce n'était pas l'exposition chinoise, mais c'était très bizarre là encore... 
Après recherches (merci Google !) cette oeuvre se nommerait Fountain of Money, de Théophile Blandet...

17 h ce samedi 4 mai sur la 5 : la Chine vue du ciel... Des cylindres... Impressionnant.
Documentaire qui se termine par  le vol d'un cerf volant en forme d'aigle... ;-)
un homme travaillant sur un chantier racontait qu'il ne voyait son épouse qu'une ou deux fois par an. Comme si cela était normal. 

jeudi 2 mai 2019

Pour les phobiques du mariage !


Parc Cevenol - la Chine 2019
Cette galette est une maquette, un futur bâtiment chinois. Enfin j'en ai l'impression...


Il est bien possible que l'on aille se marier dans ce futur immeuble... mais je n'ai pas tout compris...
Beaucoup de textes sur des tableaux, écrits en petits caractères et souvent en anglais ou en chinois...
Le mariage ici est juste une supposition de ma part ! :-)

Ca fait envie non ?! ;-)

Utopie dans la forêt - Parc Cévenol au Chambon sur Lignon - Avril 2019

La magie de la pleine lune