dimanche 20 février 2022

La déception du jour... puis la joie


C'était une nuit de pleine lune... 
Pour la première fois de sa vie, M n'était pas rentrée pour passer la nuit dans son foyer.
Sa maîtresse complètement paniquée et désespérée l'a appelée, l'a cherchée partout pendant des heures.
Ses amis ont parcouru le bois, la route, à sa recherche...  M avait bel et bien disparu. 
Pour la retrouver j'ai proposé d'envoyer un avis de recherche par l'intermédiaire de PET ALERT.
Et là, après avoir rempli les cases correspondantes on m'annonce que rechercher son animal est devenu payant. Quelle déception...  Payer parce que l'on a perdu son animal... Profiter de la détresse d'autrui ?...
Payer, même si l'animal revient à son domicile après que l'annonce ait été postée. Payer, juste pour un message sur facebook... Payer, payer... J'ai appris que seules les annonces passées par les personnes ayant trouvé un animal sont gratuites sur ce site. Vous me direz c'est déjà ça. Mais pourquoi ce site ne proposerait-t-il pas plutôt des dons facultatifs et non pas des paiements obligatoires ? A qui va l'argent ainsi récolté ? Combien rapportent toutes les publicités vues sur ce site ? Grosse déception.
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Epilogue : M vient d'être retrouvée. M va bien, ses miaulements ont enfin été entendus. Elle vient de passer 3 jours et 3 nuits enfermée dans le sous-sol d'une maison non habitée en ce moment, à côté de la sienne. Les propriétaires étaient juste passés pour de futurs travaux et l'avaient enfermée à l'intérieur en ne se doutant pas qu'un chat était rentré chez eux. 



jeudi 17 février 2022

Capter une information


 Epilogue

- Et vous croyez que le fait que j'en parle va résoudre le problème ? lui demandai-je, légèrement narquoise.
- Pas le fait que vous en parliez, le fait que vous le sachiez.
- C'est-à-dire ?
- C'est-à-dire que si vous détenez une information, même si vous n'en parlez à personne, elle sera captée, malgré le secret et le silence. Elle voyagera et germera dans l'esprit d'autres, parce que ce sera le moment. C'est ainsi, et pour tout.
- Vous voulez dire qu'il est temps pour nous d'abandonner les mauvais sentiments ?
- Il est temps de prendre conscience qu'il faut passer à autre chose. Cela prendra du temps, mais cela s'améliorera.

Extrait de Mes rendez-vous avec Walter Höffer de Patricia Darré

mercredi 16 février 2022

Une conscience qui s'élève


Tout au long de ces années, nous avons changé de regard sur l'environnement. Pendant longtemps, le prix d'une vie fut dérisoire, les animaux, de la chair à déguster, et les végétaux et minéraux, des refuges et des ustensiles. Même si, de vos jours, il y a encore des hommes qui massacrent sans aucun respect au nom d'un profit discutable, la conscience s'est élevée et l'on connaît désormais le prix d'une vie, l'importance et l'utilité des animaux qui nous entourent, et la nécessité vitale de ces arbres et ces minéraux. Chaque acte de destruction est un acte de sabotage de nos propres vies et de cette planète. Quand vous ne le savez pas, vous agissez à cause de cette ignorance, qui ne vous permet pas de vous rendre compte de la portée de vos gestes, l'intention n'y est pas et l'énergie non plus, mais quand vous savez, c'est autre chose, vos actions ont une portée démesurée et vous n'avez plus d'excuse.
En être conscients est très important dans le changement qui s'opère.
"Nous allons développer encore et encore cette conscience, c'est à dire permettre au corps de laisser passer un peu plus du trésor que nous sommes. Chaque étape est essentielle. La reconnaissance de la souffrance que l'on a endurée et celle que l'on a fait endurer en sont une. Après avoir pris la parole en tant que victime, il faudra prendre la parole en tant que bourreau, afin d'éviter qu'à l'avenir les victimes ne deviennent des bourreaux et n'engendrent des bourreaux. Il va falloir contrôler les désirs de vengeance et en arrêter les actions, car elles engendrent des générations de victimes et de bourreaux. Elles déciment des familles par une haine stérile, et les victimes de génocides et leur descendance perpétuent à leur tour des génocides, prisonniers d'un cycle infernal. Il va falloir vraiment passer à un autre mode de pensée, si l'on veut que cette belle planète soit vivable pour tous les humains qui vont y naître. Ce ne sera pas la mixité le vrai problème, mais la haine, c'est pourquoi, plutôt que de répondre à la haine par la haine, il faudra faire l'effort d'y répondre par l'amour. Cela ne s'improvise pas, mais se travaille, jusqu'à ce que ce sentiment devienne un principe de vie, une valeur essentielle."

Extrait de Mes rendez-vous avec Walter Höffer de Patricia Darré

 

mardi 15 février 2022

L'alimentation de nos bas instincts


 - Vous croyez que je cherche une excuse ? Je ne serais pas là, si c'était le cas. Je veux juste vous faire comprendre que l'âme humaine est ainsi faite qu'elle suit ce qui comble le mieux ses frustrations et ses mauvaises pensées. Au lieu de les combattre, elle cherche le moyen de les nourrir, en groupe si possible, car cela les rend plus fortes et, croit-elle, indestructibles. Une fois que l'on a trouvé le bouc émissaire, on donne légitimité à toutes les actions et exactions justifiant l'alimentation de nos bas instincts, mais toujours pour des causes que nous croyons justes et, pensons-nous, dignes. Evidemment, cela advient toujours en période de crise.

- Ce que nous sommes en train de vivre avec ce coronavirus va-t-il déclencher les mêmes réflexes ?

- Oui, absolument. On va désigner des coupables, fictifs ou réel, car l'immatérialité humaine de l'ennemi ne nous satisfait pas, et on ne sait pas accepter les défis de la nature.

Extrait de Mes rendez-vous avec Walter Höffer - Patricia Darré

mardi 8 février 2022

Je vous emmène en balade



Sur le bitume, deux coccinelles...



 

Victor HUGO
1802 - 1885

La coccinelle

Elle me dit : Quelque chose
Me tourmente. Et j'aperçus
Son cou de neige, et, dessus,
Un petit insecte rose.

J'aurais dû - mais, sage ou fou,
A seize ans on est farouche,
Voir le baiser sur sa bouche
Plus que l'insecte à son cou.

On eût dit un coquillage ;
Dos rose et taché de noir.
Les fauvettes pour nous voir
Se penchaient dans le feuillage.

Sa bouche franche était là :
Je me courbai sur la belle,
Et je pris la coccinelle ;
Mais le baiser s'envola.

- Fils, apprends comme on me nomme,
Dit l'insecte du ciel bleu,
Les bêtes sont au bon Dieu,
Mais la bêtise est à l'homme.

mercredi 2 février 2022

Océan


 (d'après le jeu de Françoise ; c'était juste un essai, à compléter !)
L'inspiration doit provenir du reportage animalier que je regardais ce matin à la TV. Un genre de phoque mettait bas et des oiseaux étaient là, la mère protégeait son chiot (oui c'était le nom du petit). Les oiseaux attirés par l'odeur du sang  se sont contentés de manger le placenta et d'en emmener un morceau qui est tombé dans l'océan et a fait le régal des poissons ! Rien ne se perd ! :-)

Finalement  je préfère la première...

Phoque et ses deux chiots

La magie de la pleine lune