dimanche 27 septembre 2020

Mon cher petit, écoute moi bien, c'est l'heure de la re-création !

 "Sache que tu peux créer des objets avec des matières diverses récupérées un peu partout..."


(Désolée pour la qualité de la photo que j'ai découvert(e) ? en dernière page du Monde que je feuilletais rapidement en buvant mon café du matin. Impossible de retrouver cette publicité sur le net, j'ai donc pris une photo avec une lumière déplorable de temps déplorable également ! :-) Mais ce n'est pas grave n'est-ce pas ?!) 

De là à faire du skate-board sur une assiette.... Ca me laisse perplexe !  ;-)

samedi 26 septembre 2020

Qui sème la graine récolte...

Mes trois pieds de tomates m'ont donné une récolte de 600 grammes .

Pour la confiture : 80% de sucre, soyons fous, une quinzaine de feuilles de basilic (totale improvisation !), 1 jus de citron pressé et c'est tout. Cuisson environ 30 minutes.

Résultat deux pots. C'est délicieux ! Absolument délicieux ! Je dirai même divin !

A consommer avec du fromage de chèvre frais accompagné d'un petit verre de muscat de Frontignan, Noilly Prat, Pineau des Charentes, Cabernet d'Anjou. Faîtes votre choix ! Et pour une boisson apéritive sans alcool, cette confiture se marie sans doute bien avec un jus de raisin, Ou un pur jus de figue ? Oui, sans doute.

Je suis vraiment très satisfaite du résultat et je me félicite moi-même ! :-)



 NB : à ajouter à des boudins blancs poêlés pour obtenir une sauce sucrée ; lorsque l'on apprécie le mélange sucré salé, c'est juste parfait !

vendredi 25 septembre 2020

Le goût de la liberté


 "Ce que je veux dire, c’est que l’important n’est pas la grosseur qu’elles auront, ce qui compte c’est que ces tomates auront le goût de la liberté, fiston."

Le goût de la tomate - Christophe Léon

*******************************************************************************

Que faire au jardin un 25 septembre à 1100 mètres d'altitude lorsqu'un seul petit degré, voir même pire, est attendu pendant la nuit ?

- ramasser les tomates vertes

- rentrer le basilic complètement frigorifié à l'intérieur

Vais-je les transformer en confiture de tomates vertes à déguster en apéritif avec des tartines de fromage de chèvre ?...  Ce mélange sucré-salé me semble intéressant !

********************************************************************************************************************************************

https://chacunytrouverasonconte.blogspot.com/2020/04/1-2-3-partez.html

samedi 19 septembre 2020

La loi de croissance des aigles




Marchands de grec ! marchands de latin ! cuistres ! dogues!
Philistins ! magisters ! je vous hais, pédagogues !
Car, dans votre aplomb grave, infaillible, hébété,
Vous niez l'idéal, la grâce et la beauté !
Car vos textes, vos lois, vos règles sont fossiles !
Car, avec l'air profond, vous êtes imbéciles !
Car vous enseignez tout, et vous ignorez tout !
Car vous êtes mauvais et méchants ! -- Mon sang bout
Rien qu'à songer au temps où, rêveuse bourrique,
Grand diable de seize ans, j'étais en rhétorique !
Que d'ennuis ! de fureurs ! de bêtises ! -- gredins ! --
Que de froids châtiments et que de chocs soudains !
«Dimanche en retenue et cinq cents vers d'Horace !»
Je regardais le monstre aux ongles noirs de crasse,
Et je balbutiais : «Monsieur... -- Pas de raisons !
Vingt fois l'ode à Panclus et l'épître aux Pisons !»

***********

***********

Ainsi l'on m'entendait dans ma geôle crier.


Le monologue avait le temps de varier.
Et je m'exaspérais, faisant la faute énorme,
Ayant raison au fond, d'avoir tort dans la forme.
Après l'abbé Tuet, je maudissais Bezout ;
Car, outre les pensums où l'esprit se dissout,
J'étais alors en proie à la mathématique.
Temps sombre ! Enfant ému du frisson poétique,
Pauvre oiseau qui heurtais du crâne mes barreaux,
On me livrait tout vif aux chiffres, noirs bourreaux ;
On me faisait de force ingurgiter l'algèbre ;
On me liait au fond d'un Boisbertrand funèbre ;
On me tordait, depuis les ailes jusqu'au bec,
Sur l'affreux chevalet des X et des Y ;
Hélas ! on me fourrait sous les os maxillaires
Le théorème orné de tous ses corollaires ;
Et je me débattais, lugubre patient
Du diviseur prêtant main-forte au quotient.
De là mes cris.

Un jour, quand l'homme sera sage,
Lorsqu'on instruira plus les oiseaux par la cage,
Quand les sociétés difformes sentiront
Dans l'enfant mieux compris se redresser leur front,
Que, des libres essors ayant sondé les règles,
On connaîtra la loi de croissance des aigles,
Et que le plein midi rayonnera pour tous,
Savoir étant sublime, apprendre sera doux.
Alors, tout en laissant au sommet des études
Les grands livres latins et grecs, ces solitudes
Où l'éclair gronde, où luit la mer, où l'astre rit,
Et qu'emplissent les vents immenses de l'esprit,
C'est en les pénétrant d'explication tendre,
En les faisant aimer, qu'on les fera comprendre.
Homère emportera dans son vaste reflux
L'écolier ébloui ; l'enfant ne sera plus
Une bête de somme attelée à Virgile ;
Et l'on ne verra plus ce vif esprit agile
Devenir, sous le fouet d'un cuistre ou d'un abbé,
Le lourd cheval poussif du pensum embourbé.
Chaque village aura, dans un temple rustique,
Dans la lumière, au lieu du magister antique,
Trop noir pour que jamais le jour y pénétrât,
L'instituteur lucide et grave, magistrat
Du progrès, médecin de l'ignorance, et prêtre
De l'idée; et dans l'ombre on verra disparaître
L'éternel écolier et l'éternel pédant.
L'aube vient en chantant, et non pas en grondant.
Nos fils riront de nous dans cette blanche sphère ;
Ils se demanderont ce que nous pouvions faire
Enseigner au moineau par le hibou hagard.
Alors, le jeune esprit et le jeune regard
Se lèveront avec une clarté sereine
Vers la science auguste, aimable et souveraine ;
Alors, plus de grimoire obscur, fade, étouffant ;
Le maître,doux apôtre incliné sur l'enfant,
Fera, lui versant Dieu, l'azur et l'harmonie,
Boire la petite âme à la coupe infinie.
Alors, tout sera vrai, lois, dogmes, droits, devoirs.
Tu laisseras passer dans tes jambages noirs
Une pure lueur, de jour en jour moins sombre,
O nature, alphabet des grandes lettres d'ombre !


Extraits : A propos d'Horace - Victor Hugo

 

dimanche 13 septembre 2020

Survol


Il est là... Présent à chacun de vos pas. Vous bénissant de Confiance et de Foi.
Souvent, vous ne le voyez pas... Et pourtant, il étend ses ailes, il étend ses bras, couvant votre esprit d'une saine inspiration, frappant doucement à l'endroit de votre Cœur...
.
Vous n'êtes jamais seuls... Mais toujours guidés par cette présence silencieuse et lumineuse.
.
Laissez-la entrer.
.
Ouvrez grands les battants de votre Cœur pour qu'elle remplisse tout votre espace intérieur.
.
Lumière sacrée et généreuse, cet oiseau si doux est le Messager de votre Âme. 🕊 La Sagesse venant semer quelques plumes pour guérir vos faiblesses, renforcer vos richesses et apporter à votre conscience, une plus grande largesse...

Fermez-les yeux. Respirez. Ressentez.
.
Imaginez cette énergie sacrée déployer deux grandes ailes et venir apaiser la confusion de vos pensées, et ainsi laisser votre Cœur librement s'exprimer. S'envoler.
.
Regardez. Regardez cet oiseau invisible qui vient déposer sur votre tête et votre Cœur, la Lumière. La Vérité. L'inspiration sans cesse renouvelée.
.
Quels que soient vos chagrins, il y a toujours un moyen...
Tendez le Cœur, tendez la main, et suivez l'oiseau... Il connaît la route de meilleurs lendemains...

Marie Ribeill le 14 septembre 2020

vendredi 11 septembre 2020

Les boules !


 

Plutôt que de vous morfondre chez vous sans bouger ni voir personne, voici une trouvaille géniale !... 

(Il y a toujours des choses étonnantes à observer !)

mercredi 9 septembre 2020

Le sommet


 "Crois-tu que c'est en regardant un sommet qu'on peut le grimper ?

Non, il faut le regarder, ne pas le perdre de vue, mais surtout, avancer, marcher, tomber parfois et s'égarer, mais toujours se relever et continuer en ayant la satisfaction du chemin parcouru à chaque pas !

Il y a tant de richesse à cueillir dans ces hauts et ces bas, alors ne les refuse pas, ne les rejette pas, aie foi !

Et permets-toi d'aller chercher par toi-même ce renouveau, ce nouveau toi."


Marie Ribeill

dimanche 6 septembre 2020

Ascension sociale sans escaliers ni ascenseur

 


Ce matin un petit déjeuner en bonne compagnie dans le sud de la France. Cet escargot se promenant sur la terrasse risquait de se faire marcher dessus et a donc été mis en sécurité un peu plus loin. Il a ensuite commencé son ascension...


Ascension en toute sécurité ? Certes ! Mais d'autres individus ont découvert un aliment délicieux enterré là pour enrichir la terre ! Pour tout vous dire il s'agit d'écorces et pépins de melon... 
Comme vous pouvez le constater, les fourmis "ascensionnent" par le tuyau de l'arrosage automatique ! 


Ces fourmis vont-elles rester obnubilées par le melon où vont-elles s'attaquer à l'escargot ?!






La magie de la pleine lune