mercredi 16 juin 2021

Aujourd'hui j'ai vu des homards... et je me demande comment les tuer pour les manger sans les faire souffrir.

 

(Il s'agit de mon premier dessin réalisé aux pastels ce jour, bref c'était une grande première pour moi et ça m'a plu)

Souviens toi de ton rêve...

Tu étais un homme, peut-être un médecin biologiste qui étudiait les animaux. La scène se déroulait peut-être au XIXème siècle. Tu avais ôté, au scalpel probablement, la carapace d'une tortue. Tu avais peut-être même enlevé sa peau. La tortue était devenue blanche. Ou alors tu l'avais mise dans un produit qui avait blanchi sa peau. Mais surtout tu t'étais aperçue qu'elle était vivante et complètement désorientée... C'était très étrange une tortue sans carapace ; sans doute comme un escargot sans coquille...
C'était horrible lorsque lorsque tu avais compris qu'elle était vivante et ressentait la douleur. Tu la croyais morte. Et tu n'avais pas le courage de l'achever, du moins tu  ne savais pas comment t'y prendre.
A ce moment là, un chat était apparu et a fait en 1 seconde ce travail de mise à mort. En un éclair il lui avait brisé la nuque d'un coup de dents violent, mettant ainsi fin à ses souffrances.


Détails d'un tableau de Bartolomeo Passerotti - Le marchand de poisson - vers 1580

Donc hier je disais que j'avais vu des homards. Des homards dans un livre lourd comme une brique.  "Les chats dans l'art" de Stephano Zuffi (Editions de la Martinière).
Pendant, qu'allongée sous mon arbre, je feuilletais ce livre rempli d'images, quelques homards m'ont sauté aux yeux ! 
Voici le tableau de Bartolomeo Passerotti :
Huile sur toile. Les deux vieux marchands de poissons, engagés dans une discussion animée, ne remarqueraient pas le chat qui profite de leur distraction pour dérober une proie succulente.

Un autre tableau, cette fois de Frans Snyder, intitulé Le garde-manger, 1642 huile sur toile. Une accumulation des biens dispensés par Dieu. Ce serait là une vision résolument optimiste, contrastant avec une période difficile pour l'Europe centrale et septentrionale, ravagée par l'interminable guerre de trente ans. Le peintre aurait déversé une véritable corne d'abondance de nourriture choisie. Pour les chats, ce tableau serait un extraordinaire terrain d'expédition. En bas, le chat se dirige furtivement vers un plat rempli de poissons.


Puis un autre tableau cette fois de Pablo Picasso, Nature morte au chat et à la langouste 1962, huile sur toile. Je vous laisse interpréter...  P. Picasso a d'ailleurs peint d'autres tableaux avec chat et homard.

Et pour terminer un tableau  de Balthus avec une langouste : Le chat méditerranéen 1949 huile sur toile. On nous dit que chez Balthus, le chat est toujours un élément de tension et de forte ambiguïté. Il s'agirait là, d'un des rêves du félin : celui de ne pas se fatiguer pour se procurer sa nourriture... 
Personnellement je vois plutôt l'homme représenté comme un prédateur sans pitié.



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