mercredi 14 août 2019

La terre repose sur l'une des cornes d'un taureau

Averroès se souvient d'un tremblement de terre :
"Je me suis glissé à mon tour près des miens et nous avons attendu, immobiles, glacés de terreur. Je me suis souvenu à ce moment d'un vieux conte persan qui disait que la Terre reposait sur l'une des cornes d'un taureau, quelque part dans l'univers, et que, lorsque l'animal jugeait qu'il y avait trop d'injustices parmi les hommes, il se mettait en colère et balançait la planète d'une corne à l'autre.
Finalement, il n'y eut pas de troisième secousse. J'en ai induit que la fureur du taureau était retombée."

Extrait de AVERROES ou le secrétaire du diable - Gilbert Sinoué
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LE TAUREAU TRANSPIRE PEU DONC SE FATIGUE RAPIDEMENT

"Mais il y a une expression faciale qui peut être observée chez tous les taureaux au cours des corridas, qui indique une souffrance physique. Vers la fin de la corrida, dans le troisième tercio, on peut voir le taureau la gueule béante et la langue pendante. C’est l’expression faciale de l’épuisement qui montre que la physiologie de l’animal a des difficultés pour garder la température de son corps suffisamment froide afin d’éviter qu’il s’effondre. La famille des bovidés à laquelle appartiennent les taureaux n’ont pas vraiment de mécanisme très efficace pour réduire la température du corps quand il est en hyperthermie, ils ne transpirent pas beaucoup comme les chevaux et n’ont pas une très longue langue pour évacuer la chaleur comme les canidés (chiens ou loups). En d’autres termes, si on considère leur masse corporelle et leurs mécanismes de contrôle de la température, les bovidés s’épuisent très rapidement. Ce handicap est utilisé par les prédateurs naturels tels que les loups qui ont une endurance physique bien plus grande, et dans notre cas les toreros qui utilisent les deux premiers tercios pour épuiser le taureau."
Jordi Casamitjana
Ethologue
Animal Protection Consultancy

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