Voilà les feuilles sans sève qui tombent sur le gazon voilà le vent qui s'élève et gémit dans le vallon voilà l'errante hirondelle qui rase du bout de l'aile l'eau dormante des marais voilà l'enfant des chaumières qui glane sur les bruyères le bois tombé des forêts
C'est la saison où tout tombe aux coups redoublés des vents un vent qui vient de la tombe moissonne aussi les vivants ils tombent alors par mille comme la plume inutile que l'aigle abandonne aux airs lorsque des plumes nouvelles viennent réchauffer ses ailes à l'approche des hivers
C'est alors que ma paupière vous vit pâlir et mourir tendres fruits qu'à la lumière dieu n'a pas laissé mûrir quoique jeune sur la terre je suis déjà solitaire parmi ceux de ma saison et quand je dis en moi-même où sont ceux que ton cœur aime? je regarde le gazon
Bouh... C'est sinistre ma Célestine ! A propos de feuilles mortes, j'en ai ramassé une qui me plaisait beaucoup par sa forme et sa couleur orange brûlé. Elle s'accordait fort bien avec la couleur des noisettes sur lesquelles je l'avais posée :-). Mais dès le lendemain, elle était toute rabougrie, recroquevillée et déshydratée !... Totalement sèche. J'aurai dû filmer ce processus en accéléré ! :-) Ce n'est pas pour rien que certains les mettent à sécher à l'intérieur d'un livre !
Tu n'as pas vu ce reportage hier aux infos de 20 h sur TF1 ? L'immense cimetière nord de Manille habité par des vivants. https://www.tf1.fr/tf1/jt-20h/videos/le-cimetiere-est-une-ville-82118375.html Bon après-midi Mo
Voilà les feuilles sans sève
RépondreSupprimerqui tombent sur le gazon
voilà le vent qui s'élève
et gémit dans le vallon
voilà l'errante hirondelle
qui rase du bout de l'aile
l'eau dormante des marais
voilà l'enfant des chaumières
qui glane sur les bruyères
le bois tombé des forêts
C'est la saison où tout tombe
aux coups redoublés des vents
un vent qui vient de la tombe
moissonne aussi les vivants
ils tombent alors par mille
comme la plume inutile
que l'aigle abandonne aux airs
lorsque des plumes nouvelles
viennent réchauffer ses ailes
à l'approche des hivers
C'est alors que ma paupière
vous vit pâlir et mourir
tendres fruits qu'à la lumière
dieu n'a pas laissé mûrir
quoique jeune sur la terre
je suis déjà solitaire
parmi ceux de ma saison
et quand je dis en moi-même
où sont ceux que ton cœur aime?
je regarde le gazon
Lamartine
Mis en musique par Georges Brassens
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Bouh... C'est sinistre ma Célestine !
SupprimerA propos de feuilles mortes, j'en ai ramassé une qui me plaisait beaucoup par sa forme et sa couleur orange brûlé. Elle s'accordait fort bien avec la couleur des noisettes sur lesquelles je l'avais posée :-). Mais dès le lendemain, elle était toute rabougrie, recroquevillée et déshydratée !... Totalement sèche. J'aurai dû filmer ce processus en accéléré ! :-) Ce n'est pas pour rien que certains les mettent à sécher à l'intérieur d'un livre !
Jolie photo mais j'hésiterais à m'y promener la nuit, par par crainte des morts mais de certains vivants...
RépondreSupprimerBon après-midi,
Mo
Tu n'as pas vu ce reportage hier aux infos de 20 h sur TF1 ? L'immense cimetière nord de Manille habité par des vivants.
Supprimerhttps://www.tf1.fr/tf1/jt-20h/videos/le-cimetiere-est-une-ville-82118375.html
Bon après-midi Mo