Je viens de commencer un livre qui m'avait été offert cet été :
Il est captivant dès les premières pages et en plus j'ai retrouvé mon marque-page (créé par moi-même) que j'avais glissé à l'intérieur probablement cet été. Les objets réapparaissent souvent au bon moment ! ;-)
Extrait (à propos d'une certaine lettre) :
Finalement, je lui demande ce que je dois faire de sa lettre. Ken me dit que c'est à moi de trouver ce qu'il convient d'en faire. "Mais dans l'immédiat, ajoute-t-il, il ne faut la montrer à personne parce que ce qui est écrit dedans, tu t'en doutes, n'est pas du tout conforme à l'air du temps. Il faut que l'époque change ; que ce pays meure une fois pour renaître de ses cendres. Alors, à ce moment-là, tu n'auras plus rien à craindre."
Bonjour Biche j'aime bien cette phrase"Il faut que l'époque change ; que ce pays meure une fois pour renaître de ses cendres" c'est ce que je pense aussi car on ne pourra plus redresser la barre c'est trop tard. Comme je le dis souvnet on ne fait rien par hasard et retrouver ce livre juste en ce moment à surement une signification à trouver. Bon vendredi et une bise fraiche encore ce matin 3° çà caille, hihihi
RépondreSupprimerBonjour Miss Bougeotte, oui ça caille encore ce matin ! Pour le reste, qui vivra verra.
RépondreSupprimerBonjour Madame Biche,
RépondreSupprimerIl frais frais aussi (pour la Bretagne) : 4° ce matin...
Bon après-midi,
Mo
Bientôt des glaçons dans la Manche ou dans l'océan ? 😉
SupprimerBonne journée Mo 🙂 vive les cabans et les cirés !
J'adore le mot frimas. Il sort tout droit d'un poème de Maurice Carême ou Emile Verhaeren. Les poètes qu'on apprenait à l'école, quand, calée sur le radiateur, dans la classe, je regardais les étoiles de givre sur les simples vitrages de l'époque...
RépondreSupprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
J'avais vérifié la définition exacte du mot frimas : brouillard formant des dépôts de givre ; grésil.
SupprimerEt pour le plaisir, je choisis le poème de Charles Baudelaire "Brumes et pluies"
Ô fins d'automne, hivers, printemps trempés de boue,
Endormeuses saisons ! je vous aime et vous loue
D'envelopper ainsi mon coeur et mon cerveau
D'un linceul vaporeux et d'un vague tombeau.
Dans cette grande plaine où l'autan froid se joue,
Où par les longues nuits la girouette s'enroue,
Mon âme mieux qu'au temps du tiède renouveau
Ouvrira largement ses ailes de corbeau.
Rien n'est plus doux au coeur plein de choses funèbres,
Et sur qui dès longtemps descendent les frimas,
Ô blafardes saisons, reines de nos climats,
Que l'aspect permanent de vos pâles ténèbres,
- Si ce n'est, par un soir sans lune, deux à deux,
D'endormir la douleur sur un lit hasardeux.
J'ai noté le titre ! :-)
RépondreSupprimer🙂
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