mercredi 4 septembre 2024

Fils à papa...

(Brassens ce jour à Sète)

Ce n'est pas tout d'être mon père,
Il faut aussi me plaire.
Etr' mon fils ce n'est pas tout,
Il faut me plaire itou.
Trouver son père sympathique,
C'est pas automatique.
Avoir un fils qui nous agrée,
Ce n'est pas assuré.
Quand on s'avise de venir
Sur terre, il faut se prémunir
Contre la tentation facile
D'être un rejeton d'imbécile.
Ne pas mettre au monde un connard,
C'est malcommode et c'est un art
Que ne pratique pas souvent La majorité des vivants.

L'enfant naturel, l'orphelin
Est malheureux et je le plains,
Mais, du moins, il n'est pas tenu
Au respect d'un père inconnu.
Jésus, lui, fut plus avisé,
Et plutôt que de s'exposer
A prendre un crétin pour papa,
Il aima mieux n'en avoir pas.

Extrait des paroles de la chanson "Ce n'est pas tout d'être un bon père" Georges Brassens


 *******************************************************************************

Ce matin, au téléphone, j'informais mon amie de 93 ans que je me rendais à Sète aujourd'hui. Elle me demanda de passer le bonjour à Georges Brassens, l'amour de sa vie ! :-)

A Sète, sur la corniche, devant la mer, je découvre une plaque sur laquelle est écrit : "Au bois de mon cœur  Georges Brassens". Premier contact ! 

En poursuivant le chemin jusqu'au centre ville une peinture de street art représentant l'idole de mon amie s'impose à moi, deuxième contact réussi !

Et lorsque je découvre cette chanson, je me "marre" !!! ;-) 

https://www.youtube.com/watch?v=okmSRTIaYDg

6 commentaires:

  1. Je n'avais jamais entendu cette chanson mais je suis ravie d'avoir comblé cette lacune grâce à toi!
    Bon après-midi,
    Mo

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Moi non plus, je ne connaissais absolument pas cette chanson :-).
      D'ailleurs je ne sais pas vraiment comment elle a pu arriver ici ;-) Si tu es comblée tant mieux ! :-)

      J'ai lu ceci sur Wikipédia à propos de la relation de Georges Brassens avec son père :
      Son intérêt croissant pour la poésie ne lui ôte pas le goût pour les « quatre cents coups ». À 16 ans, au printemps 1938, il se trouve mêlé à une fâcheuse aventure. Dans le dessein de se faire de l'argent de poche, la bande de copains dont il fait partie commet quelques larcins dont les proches sont les principales victimes. Georges, de son côté, subtilise une bague et un bracelet de sa sœur. Ces vols répétés mettent la ville en émoi. Lorsque la police arrête enfin les coupables, l’affaire fait scandale. Indulgent, Jean-Louis Brassens ne lui adresse aucun reproche quand il va le chercher au poste de police. Pour saluer l’attitude de son père, il en fera une chanson : Les Quatre Bacheliers. « Mais je sais qu'un enfant perdu […] a de la chance quand il a, sans vergogne, un père de ce tonneau-là ». Par égard pour son père, il ne la chantera qu’après sa mort.

      « Je crois qu'il m'a donné là une leçon qui m'a aidé à me concevoir moi-même : j'ai alors essayé de conquérir ma propre estime. […] J'ai tenté, avec mes petits moyens, d'égaler mon père. Je dis bien tenté… »

      Pour sa part, cette mésaventure se solde, en 1939, par une condamnation à une peine d'emprisonnement avec sursis. Il ne retourne pas au collège. Il passe l’été reclus dans la maison et se laisse pousser la moustache. Le 3 septembre, la guerre contre l'Allemagne est déclarée. Il pourrait devenir maçon auprès de son père, mais peine perdue, il ne se satisfait pas de cette perspective. Il persuade ses parents de le laisser quitter Sète, où sa réputation est ternie, et aller tenter sa chance à Paris.

      Supprimer
    2. Paroles des "Quatre bacheliers" :
      Nous étions quatre bacheliers, sans vergogne
      La vraie crème des écoliers, des écoliers
      Pour offrir aux filles des fleurs, sans vergogne
      Nous nous fîmes un peu voleurs, un peu voleurs
      Les sycophantes du pays, sans vergogne
      Aux gendarmes nous ont trahis, nous ont trahis
      Et l'on vit quatre bacheliers, sans vergogne
      Qu'on emmène les mains liées, les mains liées
      On fit venir à la prison, sans vergogne
      Les parents des mauvais garçons, mauvais garçons
      Les trois premiers pères, les trois, sans vergogne
      En perdirent tout leur sang-froid, tout leur sang-froid
      Comme un seul ils ont déclaré, sans vergogne
      Qu'on les avait déshonorés, déshonorés
      Comme un seul ont dit "c'est fini, sans vergogne
      Fils indigne, je te renie, je te renie"
      Le quatrième des parents, sans vergogne
      C'était le plus gros le plus grand, le plus grand
      Quand il vint chercher son voleur, sans vergogne
      On s'attendait à un malheur, à un malheur
      Mais il n'a pas déclaré, non, sans vergogne
      Que l'on avait sali son nom, sali son nom
      Dans le silence on l'entendit, sans vergogne
      Qui lui disait "bonjour petit, bonjour petit"
      On le vit, on le croirait pas, sans vergogne
      Lui tendre sa blague à tabac, blague à tabac
      Je ne sais pas s'il eut raison, sans vergogne
      D'agir d'une telle façon, telle façon
      Mais je sais qu'un enfant perdu, sans vergogne
      A de la corde de pendu, de pendu
      A de la chance quand il a, sans vergogne
      Un père de ce tonneau-là, ce tonneau-là
      Et si les chrétiens du pays, sans vergogne
      Jugent que cet homme a failli, homme a failli
      Ça laisse à penser que, pour eux, sans vergogne
      L'Evangile, c'est de l'hébreu, c'est de l'hébreu
      Ça laisse à penser que, pour eux, sans vergogne
      L'Evangile, c'est de l'hébreu, c'est de l'hébreu

      Supprimer
  2. Merci beaucoup ma Biche pour ce billet qui m'a fait découvrir moi aussi cette chanson que je ne connaissais pas...et pourtant je pensais les connaître toutes... ;-)
     •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

    RépondreSupprimer
  3. Eh bien moi non plus, je ne connaissais pas cette chanson, je la découvre chez toi ! J'irai l'écouter.

    RépondreSupprimer

Votre modernisation engendre nos complications

  Ordures ménagères : fini le ramassage, les habitants doivent se déplacer Depuis le début du mois d’octobre, les bacs individuels et collec...