mercredi 10 novembre 2021

Deux mondes...



Nagasaki (aux alentours de 1900), un officier américain épouse Cio-Cio San 15 ans, ancienne geisha. Les mariages arrangés à durée limitée sont monnaie courante et trébuchante au Japon à cette époque. Cio-Cio San très amoureuse et optimiste abandonne sa religion pour celle de son mari Pinkerton. En conséquence ses ancêtres et sa famille la renient. 

Dans cet opéra les ancêtres sont représentés par deux petites statues en terre. Lorsque l'interprète de Cio-Cio San (Alexandra Marcellier) vous explique dans l'acte 1 qu'elle a 15 ans, vous la croyez sur parole. Je l'ai trouvée complètement crédible tout au long du spectacle. La mise en scène était parfaite ainsi que le décor, très sobre. Et l'enfant...  très à l'aise dans tous ses déplacements, ses gestes et ses émotions. J'ai pensé que c'était risqué de faire jouer un enfant si jeune dans un opéra de plusieurs heures ! Apparemment les enfants n'ont pas une mémoire de poisson rouge et ont également l'oreille absolue ! Il m'a impressionnée par sa justesse.

En résumé, Madame Butterfly m'a beaucoup plu et je ne me suis pas ennuyée une seconde !

(prendre des photographies était interdit pendant la représentation)

 NB : Pierre Loti a écrit le roman Madame Chrysanthème en 1887
          André Messager l'a transformé en opérette en 1893

4 commentaires:

  1. Voilà un spectacle que j'aurais adoré voir.
    Ma biiiche !
    •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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    1. J'ai lu ton billet "On ne meurt pas qu'une fois" Célestine.
      J'aime beaucoup la photo avec tes enfants. Tu semblais plus soumise que maintenant. Tu t'es transformée au fil des années pour devenir flamboyante ! ;-)

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    2. Roger (chasseur de papillons)22 novembre 2021 à 18:00

      Je suis allé voir Madame Butterfly en 2004 au théatre d'Angers et je l'ai revu sur petit écran dernièrement sur Arte TV. Je ne m'en lasse pas mais l'écouter et le vivre en public c'est l'idéal.

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    3. Je reprends mon commentaire.
      Le rêve :
      J'étais à côté de cet ami dans les gradins d'un théâtre ; à mi-hauteur. La scène était en contre-bas. Il me semble qu'il n'y avait que des hommes assis sur ces gradins et à un moment un voix venue de plus haut a dit : "les hommes qui ont une voix grave doivent monter. Plusieurs hommes se sont exécutés en rejoignant le haut du théâtre. Cet ami concerné par ces propos, avant de monter, m'a dit : "Ne t'inquiète pas je reviendrais te chercher soit ici à cette place soit plus bas au niveau de la scène si tu préfères". Puis il a rejoint le haut du théâtre. C'était tellement réel... C'était très solennel. Il était très calme et apaisé.
      PS : la sortie du théâtre se situait au même niveau que la scène dans ce rêve.

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