mardi 21 juin 2022

Línea 53

(publicité Uber - centro de Madrid)
 

Car, même avec des pieds de grues

Fair’ les cents pas le long des rues

C’est fatigant pour les guibolles
Parole, parole
C’est fatigant pour les guibolles

10 commentaires:

  1. Oui, j'essaie ! 🦵😀 Pour l'instant c'est tinto de verano 🍹! Et demain départ pour Granada.

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  2. Passe de bonnes vacances, alors, Biche ! :-)

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    1. Merci Françoise, je raconterai plus tard mes aventures dans le bus 🙂

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    2. Bouh !... Utiliser des béquilles après un tinto de verano c'est risqué ! 😀😀😀🍹

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    3. Je me doute, je me doute !... 😏😊

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  3. Il semble avoir pourtant le pied léger ce jeune homme ailé... ;-)

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    1. C'est Mo je suppose ?!
      Oui, lui a le pied ailé ! Je viens d'arriver dans un hôtel au carrelage extrêmement glissant pour des cannes anglaises !... Vigilance maximum ! Je ne m'attendais pas à ça...
      Quant à mes deux trajets hier en bus et fauteuil roulant pliable, ce fut épique ! Nous avions hésité entre prendre la voiture, un taxi ou le bus... Et nous avons opté pour le bus en bas de l'hôtel qui nous amène jusqu'à la Puerta del sol dans le centre de Madrid.
      Déjà, un problème, une voiture garée avant l'arrêt du bus et une autre après... Donc le bus a dû faire un créneau pour pouvoir sortir la rampe d'accès. Ensuite dans le bus, une dame assise sur un déambulateur a essayé de m'expliquer quelque chose en espagnol, mais avec le masque (obligatoire dans les transports en commun) je n'ai pas compris. Ce n'est qu'à mi-trajet (long trajet) que j'ai eu un éclair de génie après avoir failli décoller. Elle devait me dire qu'il faut se placer dans le sens inverse de la marche et se cramponner aux barres d'appui ! Oui, ça secoue fort dans les bus à Madrid, ça, je le savais. J'ai compris aussi lors du trajet de retour !... qu'il fallait caller le dos du fauteuil roulant contre les "murs capitonnés" du bus sinon tu décolles ou tu te renverses même si tu es placée dans le sens opposé de la marche... Donc l'aller impeccable ! Une chance, il n'y avait pas grand monde dans mes bus.
      Et le retour fut.... épique ! Le bus arrive, commence à sortir la rampe et là une pietonne passe devant le mécanisme qui, par sécurité, s'arrête, DEFINITIVEMENT !!! Impossible d'ouvrir les portes, tout était bloqué ! La rampe à peinde dépliée... Deux conducteurs de bus qui attendaient derrière viennent à la rescousse... Personne ne s'enerve ! Ni eux, ni les passagers qui attendaient dans le bus. Ils trouvent finalement une manivelle, ouvrent les portes et soulèvent une rampe manuellement ! Tout ceci a dû prendre 15 minutes. S'ils avaient laissé la rampe d'accès dépasser de 20 cms, des jambes auraient été tranchées et des voitures ouvertes comme des boîtes de sardines pendant le trajet !... Sanglant non ?! Une fois dans le bus, tout avait disjoncté ! Le chauffeur ne pouvait plus démarrer, ni vendre de tickets (1,50 euro l'aller simple), les indications sur les stations du panneau numérique avaient disparues ! Encore 5 minutes pour que le bus reprenne ses esprits et redémarre !... Les passagers toujours d'un calme olympien.
      J'ai pris la photo à travers la vitre du bus pendant ce trajet de retour.
      Arrivés à notre arrêt, la rampe ne fonctionnait toujours pas et j'ai opté pour la descente du bus sur mes jambes. C'est là qu'est apparu mon deuxième ange gardien parlant français : "Je vais vous porter, j'ai l'habitude, je suis médecin !" "Je n'en demande pas tant, un soutien suffira !"
      Mon autre ange gardien étant occupé à plier le fauteuil pour le sortir du bus.
      Une fois hors du bus, j'ai remarqué un homme en fauteuil roulant électrique, seul, qui montait dans le bus direction le centre ville. Tout avait fonctionné... pour la suite.... j'espère qu'il ne va pas se retrouver ad vitam aeternam dans ce bus...

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Un monde fantasmagorique

 Une astuce  Alors oui , voilà une astuce : arrêtez de vous plaindre. Faites-moi confiance là-dessus. Faites aussi confiance à Werner Herzog...