Vous étiez sous un arbre, assise en robe blanche...
Vous étiez sous un arbre, assise en robe blanche,
Quelque ouvrage à la main, à respirer le frais.
Malgré l’ombre, pourtant, des rayons indiscrets
Pénétraient jusqu’à vous, filtrant de branche en branche.
Ils jouaient sur le sein, sur le col, sur la hanche ;
Vous reculiez le siège ; et puis, l’instant d’après,
Pleuvaient d’autres rayons sur vos divins attraits
Comme des gouttes d’eau d’une urne qui s’épanche.
Apollon, Dieu du jour, essayait de poser
Son baiser de lumière à vos lèvres de rose :
— Un ancien, de la sorte, eût expliqué la chose. —
Trop vif était l’amour, trop brûlant le baiser,
Et, comme la Daphné des Fables de la Grèce,
La mortelle du Dieu repoussait la caresse.
Théophile Gautier
Bonjour madame Biche,
RépondreSupprimerbel effet de lumière dans l'arbre.
Le poème s'accorde très bien avec la photo!
Bon après-midi,
Mo
Je suis tout à fait d'accord avec toi Mo ! Passe une bonne soirée :-)
SupprimerCoquin et délicieux, comme le plaisir subtil, estival, de dormir en petite tenue à l'ombre d'un arbre, en laissant le soleil jouer avec le feuillage.
RépondreSupprimerEmoustiflant !
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
C'est joli "emoustiflant" 😺
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