lundi 3 juin 2019

Fragile comme de la porcelaine

Parc Cévenol
Lee Taxoo,  Re-born Parc Cévenol avril 2019


Parc Cévenol
Lee Taxoo, Re-born Parc Cévenol avril 2019

Parc Cévenol
          Florence Bruyas, Blanc de Chine Parc Cévenol avril 2019       

La ville de Jingdezhen (Chine) est considérée comme la capitale mondiale de la porcelaine. Plusieurs navires faisant le commerce de porcelaine ont fait naufrage à l'époque :

-Le PRINCE DE CONTY appartenant à la Compagnie des Indes Orientales fait naufrage en 1746 en Bretagne (transportait de la porcelaine - 600 tonneaux).
-Le MAURITIUS  appartenant à la Compagnie néerlandaise des Indes orientales échoue en 1609 au large du Gabon actuel.  Il transportait de nombreuses pièces de porcelaine de Chine bleu-blanc (époque Wanli).
-Le RELIANCE de l'East India  Company échoua en 1842 près du Touquet ; il était chargé de marchandises précieuses dont des pièces de porcelaine- 1550 tonneaux également.
- et d'autres peut-être...

http://jl.thiery.free.fr/lorient/citadelle/images/naufrage_small.JPG


https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/4/48/Boutique_de_marchand_%C3%A0_Canton.jpg/250px-Boutique_de_marchand_%C3%A0_Canton.jpg
                               
https://journals.openedition.org/abpo/96?lang=en
Sur ces routes, naviguent « les géants des mers » de l’époque, de 600 à 1 200 tonneaux, au profil assez voisin des bâtiments de guerre, avec des équipages nombreux, qu’il faut rémunérer et pour lesquels il faut prévoir de grosses quantités de vivres et d’eau. Il faut compter de 300 000 à 600 000 livres en moyenne pour armer un navire.
........... Certes, le naufrage est un risque, de 3 à 6 % des navires, mais c’est surtout la maladie plus que l’accident qui fauche en moyenne plus de 10 % des effectifs des équipages. Le recours à des escales de « rafraîchissement » (les Mascareignes5 pour les Français, Le Cap pour les Hollandais, Saint-Hélène pour les Anglais) et l’usage d’antiscorbutiques (citron, vinaigre, choucroutes et légumes verts) réduit la mortalité au cours du xviiie siècle. Les compagnies ont besoin chaque année de 1 000 marins au xvie siècle, 3 000 à 4 000 au xviie siècle et 8 000 à 10 000 aux xviiie siècle. Si les compagnies n’ont guère de difficulté pour recruter les états majors, rémunérés à la solde enrichie du port permis et des pacotilles, le recrutement des matelots est plus difficile, et dans le cas de la VOC (Compagnie néerlandaise des Indes orientale) la seule solution est un recours important au marché international, alors que la part des étrangers ne dépasse guère les 5 % dans la compagnie française.

NB : la VOC (Compagnie néerlandaise des Indes orientale) est connue pour avoir été l’une des entreprises capitalistes les plus puissantes qui aient jamais existé...(d'après Wikipédia)

1 commentaire:

  1. La porcelaine de Chine ne semble pas porter bonheur à certains bateaux... ;-)

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